Love it Or Leave it!
Rappelez-vous...
Parfois, je m'interroge vraiment sur les capacités d'analyse de certains de nos politiques. Qu'est-ce que ça veut dire, de prononcer des phrases pareilles ? Voici mon point de vue sur ce discours:
Ce qui échappe à cet ex (a)mi(si)nistre c'est que se fâcher avec quelqu'un ne veut pas forcément dire qu'on ne l'aime pas ! Pour moi, ça montre au contraire qu'on accorde une certaine importance à cette personne et que l'idée de la laisser s'enfermer dans des mauvais comportements nous est désagréable. On peut alors avoir recours à des mots durs, ou, à l'extrême, aux mains, pour secouer cette personne, la faire réagir et lui montrer qu'on veut qu'elle change, pour son bien. Je vous épargnerai l'exemple du junkie. Quand on gronde un enfant, ou qu'on lui donne une fessée, c'est pour l'éduquer, le corriger, lui apprendre à mieux se comporter pour qu'il devienne quelqu'un de bien. Pourquoi nous donnerions-nous cette peine? Parce que nous l'aimons !
Tout d'abord parce que je vous rappelle que bien avant de devenir un "bon plan", l'immigration est un déracinement, un exil. Quitteriez-vous votre famille, votre terre, vos amis, ce que vous avez de plus cher, pour une terre ou un pays que vous n'aimez a priori pas ? Je ne le pense pas.
Oui "mais", me direz-vous, "la différence c'est qu'en 1789, en 1968, ils étaient français ceux qui ont fait la révolution, et qui ont contribué à améliorer les conditions de vie du peuple français" et je vous répondrai: certes, ce qui nous prouve bien ici que la question de l'immigration n'est pas le vrai problème. Le vrai problème, c'est: qui est oppressé ? Qui a besoin de se libérer ?
En 1789, c'est le peuple qui souffrait de cette société régalienne, qui accordait de l'importance aux individus au regard de leur naissance, qui a pété les plombs et qui a décidé de tout renverser.
En 1968, c'est la jeunesse, qui n'en pouvait plus de l'autorité toute puissante des institutions, qui réclamait plus de droit et de loisirs qui a pété les plombs et qui a décidé de tout renverser. Aujourd'hui, ces mêmes individus sont assis dans un confort de gauche, avec des acquis sociaux et une certaine qualité de vie et ne comprennent pas ce qui se passe dans les cités.
En 2005, (et ça fait quelques années qu'il y a des signes comme celui-là), ce sont les jeunes des quartiers, dont une bonne partie issue de l'immigration, mais pas exclusivement, qui en ont assez des logements miteux, de la discrimination à l'embauche, à l'entrée des boîtes de nuits qui ont pété les plombs et qui sont sur le point de tout renverser.
N'allons pas trop vite en besogne en leur demandant de quitter la France. Ils aiment la France, ne connaissent qu'elle, mais veulent que ça change et quand les droits de jeunes français, issus de l'immigration ou non, sont régulièrement mis à mal, il est de leur devoir de se bouger pour défendre ce qui est leur : "L'appartenance à la France", au même titre que n'importe quel individu et la possibilité de jouir de leur droit sans distinction de couleur, de nom de famille ou de religion.
Laissez-moi vous dire ceci :
N.....s S..k..y, alors président de l'UMP, avait affirmé que
"Si certains n'aiment pas la France, qu'ils ne se gênent pas pour la quitter"
"Si certains n'aiment pas la France, qu'ils ne se gênent pas pour la quitter"
Parfois, je m'interroge vraiment sur les capacités d'analyse de certains de nos politiques. Qu'est-ce que ça veut dire, de prononcer des phrases pareilles ? Voici mon point de vue sur ce discours:
Ce qui échappe à cet ex (a)mi(si)nistre c'est que se fâcher avec quelqu'un ne veut pas forcément dire qu'on ne l'aime pas ! Pour moi, ça montre au contraire qu'on accorde une certaine importance à cette personne et que l'idée de la laisser s'enfermer dans des mauvais comportements nous est désagréable. On peut alors avoir recours à des mots durs, ou, à l'extrême, aux mains, pour secouer cette personne, la faire réagir et lui montrer qu'on veut qu'elle change, pour son bien. Je vous épargnerai l'exemple du junkie. Quand on gronde un enfant, ou qu'on lui donne une fessée, c'est pour l'éduquer, le corriger, lui apprendre à mieux se comporter pour qu'il devienne quelqu'un de bien. Pourquoi nous donnerions-nous cette peine? Parce que nous l'aimons !
Croyez-vous que le peuple qui a pris la bastille en 1789 n'aimait pas la France ? Je ne le pense pas.
Croyez-vous que les étudiants en mai 1968 n'aimaient pas la France ? Je ne le pense pas.
Croyez-vous que les immigrés n'aiment pas la France ? Je ne le pense pas.
Tout d'abord parce que je vous rappelle que bien avant de devenir un "bon plan", l'immigration est un déracinement, un exil. Quitteriez-vous votre famille, votre terre, vos amis, ce que vous avez de plus cher, pour une terre ou un pays que vous n'aimez a priori pas ? Je ne le pense pas.
Oui "mais", me direz-vous, "la différence c'est qu'en 1789, en 1968, ils étaient français ceux qui ont fait la révolution, et qui ont contribué à améliorer les conditions de vie du peuple français" et je vous répondrai: certes, ce qui nous prouve bien ici que la question de l'immigration n'est pas le vrai problème. Le vrai problème, c'est: qui est oppressé ? Qui a besoin de se libérer ?
En 1789, c'est le peuple qui souffrait de cette société régalienne, qui accordait de l'importance aux individus au regard de leur naissance, qui a pété les plombs et qui a décidé de tout renverser.
En 1968, c'est la jeunesse, qui n'en pouvait plus de l'autorité toute puissante des institutions, qui réclamait plus de droit et de loisirs qui a pété les plombs et qui a décidé de tout renverser. Aujourd'hui, ces mêmes individus sont assis dans un confort de gauche, avec des acquis sociaux et une certaine qualité de vie et ne comprennent pas ce qui se passe dans les cités.
En 2005, (et ça fait quelques années qu'il y a des signes comme celui-là), ce sont les jeunes des quartiers, dont une bonne partie issue de l'immigration, mais pas exclusivement, qui en ont assez des logements miteux, de la discrimination à l'embauche, à l'entrée des boîtes de nuits qui ont pété les plombs et qui sont sur le point de tout renverser.
N'allons pas trop vite en besogne en leur demandant de quitter la France. Ils aiment la France, ne connaissent qu'elle, mais veulent que ça change et quand les droits de jeunes français, issus de l'immigration ou non, sont régulièrement mis à mal, il est de leur devoir de se bouger pour défendre ce qui est leur : "L'appartenance à la France", au même titre que n'importe quel individu et la possibilité de jouir de leur droit sans distinction de couleur, de nom de famille ou de religion.
Maintenant si cela lui pèse autant, au point de déclarer aussi ce jour-là :
"On en a plus qu'assez d'avoir en permanence le sentiment de s'excuser d'être français.
On ne peut pas changer ses lois, ses coutumes parce qu'elles ne plaisent pas à une infime minorité".
"On en a plus qu'assez d'avoir en permanence le sentiment de s'excuser d'être français.
On ne peut pas changer ses lois, ses coutumes parce qu'elles ne plaisent pas à une infime minorité".
Laissez-moi vous dire ceci :
- Si être français c'est agripper son sac à main lorsqu'on croise une personne de couleur,
- Si être français c'est refuser son logement à quelqu'un qui voudrait le louer parce qu'il n'est pas blanc,
- Si être français c'est se dire de temps en temps à la vue de certaines scènes :"on n'est plus chez nous",
- Si être français c'est considérer le fait de vivre avec des gens d'origine étrangère comme un fardeau,
- Si être français c'est penser que les noirs sont polygames et que les arabes font bien le couscous,
- Si être français c'est penser que les étrangers sont indissociables du bruit et de l'odeur,
- Si...
Bref, j'en ai des dizaines d'autres, mais j'ai la flemme.
(ce doit être dû à la partie de mon sang qui vient d'Afrique noire)
Alors si être français c'est ça,
hé bien OUI, Monsieur,
Il faut s'excuser d'être français !
Sa définition du mot "Français" m'inquiète vraiment et je vous le dis :
Méfiance les amis, cet homme est dangereux.
(ce doit être dû à la partie de mon sang qui vient d'Afrique noire)
Alors si être français c'est ça,
hé bien OUI, Monsieur,
Il faut s'excuser d'être français !
Sa définition du mot "Français" m'inquiète vraiment et je vous le dis :
Méfiance les amis, cet homme est dangereux.